11 Rue de Plesnois 

Nous sommes en 1870, la France et l’Allemagne (coalition d’états allemands dirigés par la Prusse) sont en guerre depuis le 19 juillet.

À partir du 2 août les affrontements se succèdent avec leurs lots de morts, de blessés et de disparus. Les nouvelles armes font de ces confrontations d’effroyables tueries et ce n’est pas fini.

La ville de Metz, imposante forteresse, s’apprête à vivre des heures chargées d’histoire et lourdes de conséquences, sous le commandement du Maréchal François Achille Bazaine.
Bientôt, autour de la ville assiégée, se déroulent de nombreux et violents combats meurtriers.
De l’escarmouche à la véritable bataille (Gravelotte, St Privat, Rezonville, Mars-la-Tour, Amanvillers, Vionville, Borny…) des centaines, des milliers de combattants s’affrontent, laissent sur le terrain des milliers de corps sans vie et des milliers de blessés que les deux camps ont du mal à prendre en charge.
Le vendredi 7 octobre 1870, les troupes françaises effectuent une sortie à Woippy, au nord de la ville de Metz.
Il s’agit d’une opération de fourrage, son but, récupérer un maximum de ravitaillement pour les besoins de la cavalerie prisonnière du siège.
Cette bataille connue sous les noms de Bataille de Ladonchamps, de Bellevue ou des Tapes, aura pour cadre, pour la rive gauche de la Moselle, un secteur comprenant La Maxe, la ferme de Franclonchamps, les fermes des Grandes et des Petites Tapes, St Rémy, Bellevue, la ferme ste Anne, la ferme de Ste Agathe, le château de Ladonchamps, le bois de Woippy, Lorry-les-Metz, Vigneulles, Saulny et plus près de nous, Villers les Plesnois, Plesnois et Norroy-le-Veneur.

L’énergique résistance des troupes allemandes, aidées par une puissante artillerie, fit que, malheureusement, cette tentative ne put aboutir. Ce fut un regrettable échec et les pertes des deux camps s’élevèrent à plus de 3000 hommes (tués, blessés, portés disparus).

Ce jour là, une compagnie de partisans d’un régiment de ligne français reçoit une fusillade nourrie venant de tranchées établies et occupées par les allemands entre la ferme Ste-Anne et la route de Norroy-le-Veneur. Les Français se lancent au pas de course sur ces tranchées et les enlèvent en y tuant les Prussiens à coup de baïonnettes.
Kurt Eduard Theodor RIBBENTROP
Né le 25 septembre 1850 à Deutsch Krone (aujourd’hui Walcz en Pologne),
Engagé volontaire d’un an à la 5°compagnie du 5° Brandenburgischen Infanterie-Regiments Nr. 48.
Décédé le 7 octobre 1870, à Villers-Les-Plesnois, après avoir reçu deux coups de baïonnette (torse et gorge).
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